Autrefois, étaient considérés comme fous, marginaux ou déséquilibrés mentaux, ceux qui parlaient ou riaient tous seuls. Ceux qui exposaient sciemment leur nudité au monde, ceux qui s’isolaient ou s’enfermaient toute la journée dans leur chambre en désordre. Ceux qui n’avaient jamais de temps pour leurs enfants, la maisonnée ou le voisinage, mais s’empressaient de rejoindre un appareil qui, au fil du temps tient lieu d’ami, de confident, de portefeuille, d’éminence grise etc…
L’apparition du portable a, en effet, fortement et négativement, impacté sur la qualité des relations familiales (entre autres). Les dégâts de cette invention (somme toute utile mais redoutable et dangereuse si elle est mal gérée) sont multiples, allant de la mort physique à la mort de l’âme…
Que de foyers où la convivialité, la communication, et même l’éducation ont disparu pour laisser place à une froideur illustrée par des yeux rivés sur l’écrandu matin au soir ?…
On n’arrête pas le progrès. Et nul ne peut retenir la mer avec ses bras. Mais il est vital et essentiel de faire face à ce fléau des temps modernes qui détruit, insidieusement, la saveur des relations humaines et nous transforme, petit à petit, en produits perdant chaque jour davantage, le sens du collectif et la joie de vivre en société…
Que faut-il faire ?
Çalà
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