Depuis la victoire du camp du changement, les jours s’égrènent et confirment une volonté inébranlable de changer le Sénégal. Une entreprise résolue de transformer notre pays, en profondeur et de manière irréversible, est nettement perceptible par de nombreux signaux rassurants et constants. Alors oui, cela ne va pas sans raideurs, et même quelques résistances, qui sont autant de combats d’arrière-garde dans une ultime tentative de dénégation de la victoire, sans appel et au premier tour, du Président Bassirou Diomaye FAYE.
Une victoire inattendue qui n’en finit pas de … dérouter ! Dans la forme d’abord : le Président élu n’à jamais été candidat ! Il était en prison dix jours avant de devenir Chef de l’État du Sénégal. Inédit dans l’Histoire politique mondiale. Pour ce que j’en sais ! Ce fait, en lui seul, détonne et étonne sur un Continent où, bien souvent, les élections ont été truquées ou tronquées.
Autre fait inhabituel : le candidat désigné, depuis 10 ans, par le parti le plus remarquable en termes de progression systématique d’une élection à l’autre, Pastef-les-patriotes, est dans la position d’un second de fait dans l’architecture de l’exécutif de notre pays. Tout en étant le leader incontestable des forces du changement, Ousmane Sonko est nommé Premier Ministre du Sénégal par son second dans le Parti ! Inédit ! Déroutant…
Tous ces faits d’une nouveauté …imprévisible, qu’aucun scénariste, fut-ce de politique fiction, n’aurait pu imaginer et agencer dans une telle chronologie, n’en finissent pas d’alimenter les fantasmes. Car, c’est bien sous ce registre traumatique qu’il va falloir ranger tous les commentaires qui fusent, de partout, pour déceler le moindre signe de la fin prématurée du compagnonnage entre Bassirou Diomaye Faye, Président de la République et Ousmane Sonko, Premier Ministre et leader du parti Pastef-les-patriotes. Par des contorsions intellectuelles alambiquées, des analystes prédisent une impossibilité de gestion du Pouvoir dans la «dualité», allant jusqu’à convoquer les événements du 17 décembre 1962 … Délire mémoriel ou bouée de sauvetage mental ? 2024 n’est pas 1962, mais là n’est pas mon sujet aujourd’hui.
Pour ce qui est du Pouvoir sortant et de ses alliés, le choc consécutif à la perte brutale du Pouvoir, de son prestige et, disons-le, de ses privilèges, pourrait expliquer le déni mental dans lequel plusieurs leaders politiques sont plongés depuis quelques mois. Ce déni se manifeste par des critiques non objectives sur tous les faits et gestes des nouvelles autorités. Elles seraient inexpérimentées ? Soit. On en reparlera à la fin du mandat en cours car, l’expérience s’acquiert au chantier. Elles seraient incompétentes ? Ah oui ? Le film des dix dernières années de trajectoire vers le sommet de la pyramide institutionnelle de notre pays atteste pour le moins, à la fois de compétences et d’habiletés, mais surtout d’un leadership transformationnel dont notre pays a grandement besoin ! Après les avoir persécutés pendant plus d’une dizaine d’années sous toutes les formes, même les plus extrêmes, on aurait pu s’attendre à une certaine retenue à défaut de regrets… « Errare humanum est. Sed perseverare diabolicum », disait la locution latine. En substance, « se tromper est humain mais persévérer dans l’erreur est diabolique »…Que n’a t-on fait subir aux militants du Pastef ces dernières années ? En direct ! Nous n’oublions rien tant les excès avaient dépassé toutes les limites…
Cela dit, les six premiers mois de l’accession à la Magistrature suprême du Président Bassirou Diomaye Faye sont bien dans le tempo des ruptures annoncées et traduites dans les faits par quelques actes forts : démission du parti pour entrer dans la fonction de Président de TOUS les sénégalais, déclaration de patrimoine rendue publique au Journal officiel, diminution de plusieurs contraintes protocolaires, mise en place progressive des équipes chargées de l’épauler dans la gestion et la transformation du pays, sans précipitation ni pression d’aucune sorte. Conduite d’un agenda international axé sur la priorité accordée à nos voisins immédiats conformément à une vision panafricaine du progrès et du développement. Dans le même temps une gestion rigoureuse des urgences dans le cadre de l’exécution du budget voté par le Gouvernement précédent. Avec les contraintes et les limites que cela induit. Il convient de saluer la maitrise du Président Bassirou Diomaye Faye dont le caractère, bien trempé, s’affirme chaque jour davantage. Monsieur Le Premier Ministre Ousmane SONKO nous l’avait décrit depuis longtemps pour ceux qui veulent bien entendre ce qui est dit !
Comment, dès lors, ne pas s’arrêter sur la personnalité du Premier Ministre dont la stratégie gagnante a ouvert les portes du Pouvoir à la Coalition Diomaye Président ? C’est de la prison qu’Ousmane Sonko, empêché par des arguties prétendument judiciaires mais plutôt politiciens, a voté, le premier, pour Bassirou Diomaye Faye ! En le désignant du fond de sa geôle, il venait de lancer à son parti une balle que toute la jeunesse du pays a repris au rebond dans une équation simple, « Sonko mooy Diomaye, Diomaye mooy Sonko »… Balle au rebond et transformation de l’essai le 24 mars 2024…
Tout ce vécu de sang, de sueur, d’amitiés et de sacrifices, ne saurait, en aucune façon et sous aucun prétexte, céder sous les coups de boutoirs des humeurs et des rumeurs qui envahissent les réseaux asociaux. Les racines de cette belle victoire, portée par une dynamique constante sur 10 ans, sont profondes. Elles sont solides et doivent être renforcées par une remobilisation, à la base, des militants et des sympathisants sincères qui mettent le Sénégal et l’avenir de ses enfants au-dessus de toutes autres considérations ! Ne pas se laisser intoxiquer par des spécialistes de la désinformation et des artistes de la duplicité. On entend d’ici les reniements en téléchargement, les tentatives de réécriture d’une histoire, tellement récente, que l’encre n’a pas encore séchée… Vigilance !
La polémique artificielle, sur le droit ou non de Monsieur le Premier Ministre Ousmane Sonko d’utiliser l’avion de commandement présidentiel pour représenter le chef de l’état Bassirou Diomaye Faye à la prestation de serment du Président Kagame au Rwanda est, de ce point de vue, d’une certaine forme de malveillance.
Tout cela pour dire que le Momentum historique, que le Sénégal vit depuis le 24 mars et qui nous a attiré le respect du monde entier, ne doit pas être perturbé par des états d’âme ou les dissertations de plumitifs aux abois. Nous avons créé et vécu l’inédit. A nous tous d’ancrer dans le quotidien de chaque sénégalais que le mot impossible ne demande qu’a être convaincu du contraire !
Sortons de nos clivages partisans et du terrorisme verbal d’intellocrates qui figent l’avancée du monde dans leurs têtes. Incapables de transformer leurs rêves en une réalité palpable, ils veulent l’enfermer dans leurs prêts-à-penser complètement déconnectés du réel de nos populations !
Depuis le 24 mars 2024, nous avons vu où le courage et la détermination peuvent mener.
Ne nous arrêtons pas, l’impossible nous attend !
Baaba
Salam Mr Wone.C’est très bien encore comme toujours.
Nous comptons sur vous.
Ce sera partagé à tous inchallah.
Bonne soirée.
Merci beaucoup Baaba
Bonjour ou bonsoir !!! Il est comme même déjà 18h05, j’ai pu lire ce texte avec beaucoup de plaisir et je suis très content d’avoir pu le lire, je crois que tout a été dit dans ce texte depuis le début du nouveau régime actuel, il faut surtout pas oublier que l’Etat c’est nous tous qu’on soit à droite ou à gauche ou même au centre, nous faisons partie de cette État, nous avons demandé un changement radical dans les urnes de ce vote, pour élire ce changement, je crois que c’est fait, il faut laisser la place à ce changement. Chaque personne ou chaque individu qui la demandais doit faire partie integrende de ce changement, critiquer c’est facile mais faire mieux c’est beaucoup plus difficile, voici une opportunité qui frappe à notre porte, es ce qu’on n’est près !!!!!! Le train a quitté la gare à nous de voir si nous allons le prendre ou pas !!!! Soyons objectif et réaliste dans nos actions en tant que SÉNÉGALAIS.