Il semble que la tyrannie des réseaux sociaux, ainsi que la volatilité des « informations », ou plutôt des rumeurs et spéculations qui en tiennent lieu, aient un impact fâcheux sur les esprits les plus lucides de notre pays. Je n’aurais jamais cru devoir un jour prendre le contre-pied de mon frère Alioune Tine. Mais force est de relever que, sur le rôle et la place du Premier Ministre Ousmane Sonko, il se trompe de cause.
Parce que sa voix porte et pourrait avoir une résonance négative sur le moral des troupes, il me semble nécessaire de jeter mon grain de sel dans le couscous. Surtout à l’attention de ceux qui pourraient se réjouir de ses propos, que je désapprouve. Très amicalement. Et je vais dire pourquoi.
Disons, tout d’abord, que le tandem Bassirou Diomaye Faye / Ousmane Sonko dérange. Il agace même. Notamment, ceux qui ont pour habitude de pêcher dans les eaux troubles. Ceux qui n’avancent que masqués pour fondre sur leur proie à la faveur de la pénombre… Déroutés par le scénario inédit du film qui se déroule depuis le 24 avril 2024, les spécialistes en tout, et donc en rien de précis, n’arrêtent pas de conjecturer sur l’imminence d’un clash au sommet de l’État. Malgré les assurances données par le Président de la République lors de son entretien avec la presse sénégalaise, en dépit des multiples déclarations du Premier Ministre Ousmane Sonko sur l’absence de nuages dans le ciel serein de leur compagnonnage, forgé dans la douleur, la sueur et le sang… Envers et contre tout, des esprits chagrins sondent inlassablement la météo politique, pour prédire un orage dévastateur, imminent, cataclysmique, qui mettrait en péril le PROJET porté à bout de bras par le peuple sénégalais… À Dieu ne plaise !
Que faire alors ? Ne serait-il pas plus simple, pour tous ceux dont la victoire des forces du changement a mis fin à leurs avantages indus, car il ne s’agit que de cela pour le moment, de faire preuve de fair-play ? Tout simplement. Les combats d’arrière-garde, menés par procuration, notamment par certains patrons de presse sont en train de faire long feu. Les vrais journalistes et les vrais organes de presse boivent du petit lait… Ils savent que leur métier tient là une occasion unique de redorer son blason, de se réinventer.
Tous les aventuriers et mercenaires de la plume vont devoir changer de métier. Et ce sera, pour notre pays, une œuvre de salubrité publique ! Que de maîtres-chanteurs avaient envahi les médias pour racketter de paisibles citoyens et s’enrichir illicitement. Et… outrageusement !
Revenons à nos moutons ! Ma conviction est que le Sénégal est entre de bonnes mains. Une nouvelle génération de dirigeants politiques, et non politiciens, émerge. Pour ceux de ma génération qui avons connu tous les Chefs d’état du Sénégal indépendant, nous avons le recul nécessaire pour comparer, comprendre, pardonner, réhabiliter au besoin, mais nous ne devons rien oublier. …Nous devons faire œuvre utile, non pas en versant dans une nostalgie qui déforme, souvent, le souvenir de la réalité des faits. Qui ne remarque qu’au gré de la nostalgie des temps et des lieux, dépeints comme idylliques, certains occultent les avanies du passé ? On se surprend à entendre, certains de ces « anciens combattants » de partis politiques et de mouvements sociaux, se lancer dans des tirades ponctuées de soupirs et de : « De notre temps… » Sans autre précision ! Comme s’il n’y aurait de bien que les temps qui n’existent plus et qui ne reviendront jamais ! Il faut pourtant vivre avec son temps avant d’en mourir ! Le temps de la vitesse, celui des prétentions cathodiques. Le temps des usurpateurs qui a réduit au silence les meilleurs d’entre nous. Par dépit et par lassitude. Or, c’est à ceux-là que je m’adresse en leur rappelant que nous serons tous, un jour, interrogés sur nos faits et gestes, nos paroles, mais aussi nos silences…Dans ce pays de croyants, où musulmans et catholiques sont majoritaires, cela devrait être aisé à comprendre pour mieux vivre… ensemble !
J’en appelle donc à la lucidité extrême face au temps qui nous avale, après nous avoir épuisés… Je nous invite au pragmatisme éclairé : Nous avons porté au Pouvoir une génération d’hommes et de femmes qui sont nos jeunes frères. Et pour certains nos enfants. A y regarder de près, ils ressemblent au Sénégal. De toutes les régions. De toutes les confessions. Ils sont, pour la plupart, des produits de l’enseignement public sénégalais. En témoigne cette ancienne institutrice, encore en forme, toujours vive et pétillante, qui vient à la rencontre de son élève devenu Ministre de l’Éducation … Et ce vieux maître qui serre d’émotion les mains de son ancien élève devenu Premier Ministre du Sénégal… Tout cela, c’est nous… dans nous ! Comme on dit… chez nous !
Notre pays est plein de Grâces ! Il est béni ! Sachons décoder les signes profonds de cette élection… Et aimons nous davantage les uns les autres. Aimons ce pays nôtre par delà les différences, fragiles et factices, que le diable cherche à nous imposer comme des fatalités. Or , « Le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans pour qu’ils soient des gens de la Fournaise. » Sourate 35, verset 6 du Saint Coran
Pour le petit temps de séjour qu’il nous reste, changeons ! Pour changer le Sénégal !!
Si parler veut encore dire quelque chose…
Baaba
Mâcha Alah !
Encore un excellent texte.
Que Dieu le Tout Puissant vous bénisse.
J’approuve sans réserve mon grand
Merci Doyen…de continuer a nous eclairer, a servir de sentinelle. En tout cas la prudence et le sens discernement en ces periodes de crocs-en-jambes politiques doivent etre de mise. Nul.ne doit souhaiter les insinuations et les scenario catastrophes au sommet de l’etat. En tout cas pas si on aime ce pays.
Très content de lire Cher ami
Tu as disparu des réseaux sociaux.
J’approuve sans réserve
God Bless you
Un chef du gouvernement c’est fait pour gouverner ! Tine qui se trompe de cause, probablement ! Mais je ne comprends pas ton texte et on ne voit vraiment ce que tu veux éclairer mon cher ami.
Un chef du gouvernement est nommé pour gouverner, vérité. Vérité ( deug-deug)!
La France, un régime presidentialiste comme le nôtre est confrontée au
problème du choix d’un premier ministre qui détermine et conduit la politique de la nation(Art 20 Constitution du 4 oct 1958).
Que le Sénégal rejette l’omniprésence du PR et opte pour un PM qui exerce la plénitude de son rang de Chef du Gvt, il y a rien à gloser pour ceux qui ont opté pour la rupture. C’est plutôt un modèle de collaboration en parfaite intelligence entre un PR et son PM à expérimenter.
En France le Pouvoir risque de migrer vers le PM d’un autre bord hostile au PR que le choix est difficile et fait que la France est dirigé par un Gvt démissionnaire depuis le mois de juin 2024. Merci pour un PM, Chef du Gvt qui gouverne et une Opposition qui s’oppose et un PR pour tous les Sénégalais.
M.Tine n’a pas tout à fait tort à mon avis. On ne sent pas trop l’implication du PR dans les affaires publiques du fait d’un PM puissant, encombrant et qui lui fait ombre. Beaucoup de nos compatriotes ont cette perception. Espérons qu’elle soit fausse.
Merci beaucoup Baaba !
Au delà de l’évidence de la fonction du chef du gouvernement qui est de gouverner, le président et le peuple sénégalais doivent se féliciter d’avoir un tel leader dans sa nation.
Salam Mr Wone.Encore Bravo pour engagement.
Comme toujours vous mettez les choses à l’endroit pour le Sénégal.
Merci de continuer à nous partager vos idées.
Bonne journée
Gouverner c’est être un chef donc un chef du gouvernement gouverne. C’est ça la vie et c’est pas compliquée
M.Tine n’a pas tout à fait tort à mon avis. On ne sent pas trop l’implication du PR dans les affaires publiques du fait d’un PM puissant, encombrant et qui lui fait ombre. Beaucoup de nos compatriotes ont cette perception. Espérons qu’elle soit fausse.
Merci mon frère pour cette plaidoirie pour les jeunes dirigeants.
Conseille leur de dissoudre L assemblée nationale.
Cela permettra pour eux d obtenir une majorité et de bien gouverner j espère.
Amine
Vrai de vrai de vrai de vrai. Tout est dit et bien . Validé à 200%..JAJEFFETTI Moussé le Ministar..
Merci grand Baba, toujours égal à lui-même. Depuis le début des années 80, quand il nous ( jeunes apprentis révolutionnaires) montrait la voie dans des chambres sombres de Rufisque
Tous ceux-là qui parlent du changement de paradigmes au sommet de l’état sont complètement désorientés tellement, ils étaient habitués et depuis toujours à un président omnipotent et omniscient, qui décide de tout, qui fait tout, qui est la seule constante. Lorsqu’un président nomme un premier ministre, il doit se mettre en retrait et, «laisser le premier de ses ministres gouverner pour appliquer en bonne concordance la politique qu’ils ont définie ensemble »
La majeure partie des voix qui s’autorisent à s’insurger contre ce modèle démocratique de gouvernance sont de mauvaise foi ou bien n’ont rien compris du rôle normal d’un premier ministre.
L’ancien ministre de la culture, son excellence l’ambassadeur Baba Wane a eu raison de corriger Alioune Tine qui est complètement passé à côté dans son intervention. Grand Alioune, vous n’avez pas le droit de donner raison à ceux là qui ont fait énormément de tords, de mal et souillé ce pays, merci de rectifier le tir!!!
Macky Sall avait éliminé son premier ministre Abdoul MBaye, simplement parce qu’il lui faisait ombre physiquement par son élégance et, intellectuellement par sa pertinence et son sens de la mesure!!!
Laisser ce duo qui nous change des mauvaises habitudes, nous amener du sang neuf, propre, ce pays en a avidement besoin
À bon entendeur salut
Tous ceux-là qui parlent du changement de paradigmes au sommet de l’état sont complètement désorientés tellement, ils étaient habitués et depuis toujours à un président omnipotent et omniscient, qui décide de tout, qui fait tout, qui est la seule constante. Lorsqu’un président nomme un premier ministre, il doit se mettre en retrait et, «laisser le premier de ses ministres gouverner pour appliquer en bonne concordance la politique qu’ils ont définie ensemble »
La majeure partie des voix qui s’autorisent à s’insurger contre ce modèle démocratique de gouvernance sont de mauvaise foi ou bien n’ont rien compris du rôle normal d’un premier ministre.
L’ancien ministre de la culture, son excellence l’ambassadeur Baba Wane a eu raison de corriger Alioune Tine qui est complètement passé à côté dans son intervention. Grand Alioune, vous n’avez pas le droit de donner raison à ceux là qui ont fait énormément de tords, de mal et souillé ce pays, merci de rectifier le tir!!!
Macky Sall avait éliminé son premier ministre Abdoul MBaye, simplement parce qu’il lui faisait ombre physiquement par son élégance et, intellectuellement par sa pertinence et son sens de la mesure!!!
Laisser ce duo qui nous change des mauvaises habitudes, nous amener du sang neuf, propre, ce pays en a avidement besoin
À bon entendeur salut
Je suis désolé, c’est la première fois que j’envoie un commentaire, ce n’est pas possible qu’il y ait un doublon, merci
Bonjour, prenant part au débat, mon avis est que le PR de la République et son PM communiquent en permanence, ils savent ce qu’ils font et connaissent exactement là où ils vont. Il n’y a pas d’ombrage qui tient ici, on nous a bien dit BDDF : SKO .
on ne sais vraiment pas ce que sénégalais veut comme disent nos frères ivoiriens.
tantôt, le Président est super puissant, tantôt, le PM est puissant, il fait l’ombre au PR.
Si c’était au temps de l’esclavage, je dirais que nous refusons d’être affranchi…
Il faut savoir que d’aucuns ont envie de se faire remarquer, de faire du buzz pour assurer son business. C’est dommage pour le Sénégal. Faisons des critiques constructives, nous avons vécus des décennies de gestion calamiteuse, tendance despotique et même mafieuse et des plus méchantes. Encourageons et.aidons dans la mesure du possible nos gouvernants actuels à construire un Sénégal meilleur pour nos petits enfants. Bravo Baba et bonne continuation. Salam, salam
Merci Doyen…de continuer a nous eclairer, a servir de sentinelle. En tout cas la prudence et le sens discernement en ces periodes de crocs-en-jambes politiques doivent etre de mise. Nul.ne doit souhaiter les insinuations et les scenario catastrophes au sommet de l’etat. En tout cas pas si on aime ce pays.