Le peuple du Sénégal, pays de l’extrême ouest du Continent africain s’est dressé, en files longues et déterminées, pour aller aux urnes le 24 mars 2024. Dans l’ordre et en rangs serrés, les sénégalais sont allés exprimer leur ferme volonté de changer le cours du destin de leur pays. Envers et contre tout. Au prix de lourds sacrifices… Le monde entier aura en effet suivi, en direct et depuis 2014, les évènements bien des fois douloureux, qui ont jalonné le long chemin menant à la restitution de la parole au Peuple souverain qui ponctue, normalement, la fin d’un mandat électif. Tout le monde a observé les tentatives multiples et multiformes de perturber le processus électoral, dans le sombre dessein de prolonger le séjour au Pouvoir d’un homme et de son équipe. Douze années de mandature n’auront pas suffi. Manifestement. Les dirigeants sortants n’auront pas entendu, à temps, les soupirs désapprobateurs du peuple souverain. Ni le silence assourdissant des parents de tous ces jeunes gens, courant derrière les cortèges de leurs leaders, porteurs de toutes leurs espérances…
Face aux dérives importantes notées dans la conduite des affaires de la République et, comme à son habitude, le peuple sénégalais a fait preuve de patience. On dit désormais de résilience, pour attendre l’échéance du mandat qu’il avait librement consenti au Président sortant Macky Sall. Elu en 2012 pour donner corps à ses rêves et répondre à ses attentes. Il semble bien que le Président sortant et son équipe se soient trompés de sujet en se lançant dans de multiples projets pharaoniques dont certains défient le simple bon sens du point de vue de l’urgence ou de la nécessité. Oublier les priorités d’une nation jeune, en termes de formation et d’emplois. Négliger la définition d’une politique agricole et industrielle pourvoyeuse d’emplois durables et pérennes. Traiter l’opposition et sa dignité constitutionnelle avec une morgue méprisante et une arrogance injustifiable. Donner à des privés étrangers des privilèges économiques et fiscaux inadmissibles. Utiliser la Justice comme le bras armé de règlements de comptes personnels : La liste des torts et travers causés au Sénégal ces dernières années serait interminable. Le peuple souverain a dit : stop ! Point final et point de départ d’une nouvelle phase de l’Histoire du Sénégal par la prise en main de son destin par une jeunesse bien formée, attachée à la promotion de valeurs éthiques et morales sans lesquelles rien de durable ne peut se construire.
Un message fort vient ainsi d’être lancé à l’Afrique. Un défi majeur aussi. Notre Continent, si riche en ressources de toutes sortes, et notamment d’une jeunesse qui vaut plus que des milliards de l’étranger, mérite une nouvelle trajectoire ! Aux élites vertueuses du continent de créer les conditions d’éducation de formation d’une génération d’africains, compétents et droits, qui puissent tourner la page de la soixantaine années d’errements dont nous devons absolument sortir. Définitivement. Il est temps de mettre un terme aux tâtonnements politiciens qui ont plongé le Continent dans une stagnation, voire une régression notable de plusieurs pays ayant un potentiel figé par un manque de leadership éclairé.
Le message lancé par le Peuple du Sénégal au continent est que le rêve est devenu possible ! En dépit des vents contraires, l’un des plus jeunes des partis politiques du Sénégal a porté au Pouvoir le plus jeune Président de la République de l’histoire de notre pays, Bassirou Diomaye Faye. Il a été porté à la magistrature suprême grâce au leadership éclairé d’un homme dont l’Histoire retiendra le nom, Ousmane Sonko. Une dream team est née ! Chaque militant de Pastef-les-patriotes se doit de les accompagner résolument pour la transformation, en profondeur, des mœurs politiques dans notre pays. Pour un essor économique et social véritable. Mieux, tous les citoyens sénégalais par-delà les clivages partisans, jusqu’aux hôtes étrangers vivant parmi nous, doivent serrer les rangs pour écrire en lettres d’or une nouvelle histoire de justice sociale et de fraternité humaine. Chaque pays africain doit prendre conscience du monde nouveau à notre portée. Neutralisons les démons de la division et mutualisons nos compétences et nos ressources pour changer définitivement le destin de l’Afrique !
« Le soleil des indépendances » pour emprunter le titre du livre culte d’Amadou Kourouma s’est à nouveau levé, mais à l’ouest du Continent ! Qu’il éclaire nos chemins et fasse éclore les bourgeons de nos espérances !
L’Avenir, c’est maintenant !
Amadou Tidiane WONE
Masha allah
Bien dit mais sans doute utopique parce que beaucoup trop optimiste. Les fruits attendus tiendront-ils la promesse des fleurs ? Nul ne sait. L’avenir nous réserve souvent des surprises. Une page est tournée, une autre s’ouvre. Wait and see !
Merci papa WONE. Toujours si constant.
Salam monsieur le ministre
Maacha allah.toujours la même constance dans tes billets.
Longue vie à toi mon frère et partenaire
Que Allah vous protége tous ,et quinio beneit le Sénégal