Notre pays, à l’instar de plusieurs zones géographiques du monde, subit de plein fouet les conséquences des pluies diluviennes qui s’abattent dans des régions, qui avaient fini par considérer la sécheresse comme le mode climatique normal. Pourtant, depuis quelques années, le concept de « changement climatique » s’est imposé comme une nouvelle norme qui va, dans les années à venir, transformer des zones désertiques en prairies verdoyantes et inversement. En conséquence, il va falloir réapprendre à vivre autrement dans ce monde, pour les générations actuelles, et préparer le monde à advenir pour nos enfants et petits-enfants. Cela suppose une bonne compréhension des enjeux et une bonne formation des responsables, à tous les niveaux, des politiques publiques de notre pays.
Dans le nouveau contexte, issu de l’alternance générationnelle et politique issue des élections présidentielles du 24 mars 2024, il va falloir un effort collectif de compréhension des véritables enjeux et une définition stricte des priorités. Le peuple sénégalais a affirmé, sans ambages, son désir ardent de CHANGEMENT. Sa VOLONTÉ farouche de ne plus retomber dans les travers du passé. Le peuple a dit sa volonté de RUPTURES et de RECONSTRUCTION d’un pays apaisé, souverain et conquérant.
Le seul défi est donc de donner corps à ce mandat du peuple souverain. Comment ? D’abord, en rompant avec toutes les pratiques antérieures ayant fait l’objet d’un rejet au premier tour : l’arrogance des élites, la morgue et la suffisance des responsables de premier plan. L’éloignement et l’inaccessibilité qui embuent le jugement et permettent aux flatteurs et aux laudateurs de reprendre du service. Notre pays changera si les élites dirigeantes, à tous les niveaux, s’attachent à s’imposer une rigueur exemplaire dans leurs attitudes, actes et comportements de tous les jours. Partout, la rupture doit être perceptible. Sous ce rapport, et du point de vue de l’administration centrale, chaque parcelle d’autorité doit s’inspirer du concept de JUB : rompre avec les petites combines et les trafics d’influence. Réapprendre à être au service du public ! Traiter chaque usager avec le respect et le zèle dûs à un précieux client. Des séances de coaching et de mise à niveau doivent rappeler, à chacun, que l’ère de l’opacité est révolue.
Il faut servir et non se servir !
Redresser les torts ! Rendre justice aux victimes d’injustice et d’exactions administratives ou politiques. Redonner confiance en la Justice. Faire la preuve que la corruption est une tare non congénitale. Elle se soigne et on en guérit ! JUBBAL! Sur ce chantier, chaque citoyen de notre pays est interpellé. Chacun, à son niveau, doit s’analyser et se remettre en question pour participer à la grande mission du JUBBANTI…
Rien ne doit plus être comme avant !
Face aux inondations, imprévisibles dans leur ampleur, il faut aussi un exercice de vérité ! Ne pas céder à la tentation, bien politicienne, de rejeter les uns sur les autres la responsabilité de calamités pourtant dites… naturelles( !) Sous ce rapport, situer les responsabilités partagées, et préciser à ceux qui s’en sont rendus coupables, que les zones inondables, anciens lits de cours d’eaux clairement identifiés, ne sauraient être habitables et qu’il va falloir, définitivement, quitter ces zones.
Cela étant dit, les faits et les dégâts sont là. Lourds et pénibles mais, et il faut en rendre Grâces à Allah, loin des tragédies qui se soldent par milliers de morts dans d’autres parties du monde.
Que nous reste t-il à faire ?
Outre, apporter les aides d’urgence dans un élan de solidarité nationale puissant, mobiliser de manière exceptionnelle des moyens humains et matériels pour soulager les populations impactées. Mais surtout, anticiper sur les opportunités que pourraient offrir la fertilité des terres de décrues pour lancer une campagne agricole de grande envergure dans les spéculations qui s’y prêtent.
Positiver, remobiliser, faire de ces difficultés des opportunités, c’est là que nous attendons le génie humain, toujours alerte et déterminé à changer son environnement et à le dominer.
Rester debout et droit ! Tel doit être le mot d’ordre.
Baaba
PS : La périodicité des Billets de Baaba est un peu plus espacée du fait des nouvelles responsabilités d’Amadou Tidiane WONE. Mais la flamme restera intacte. Autant que le souffle de vie…
Heureux de vous relire
Pour conforter le constat d’habitations érigées sur les lits de cours d’eau, je donnerai l’exemple de Mbao. Le lit des marigots a été aménagé et morcelé pour être vendu. Chaque année, en période de pluie ou de marées, ces terrains sont inondées et la presse généralisé en parlant d’inondations à Mbao, ce qui est totalement faux. Salam, bonne journée
Bravo Baba
Bravo Baba
Regiima, nannii mi, kono so waalo ene jolee, enen fof en njahat, wonana wonɓe toon ɓe yeru, so njiyii Baaba Woon ene ñorii ene ari remde ñebbe waalo. Gooto fof maa heɗto golloroo noo baaba Maal wiyini : » So jabbere waalo arii, miin ko mi jaayiiɗo »
Demmbel Sal⁸
Merci Ceerno Amadou . De
cette contribution .. Le jour ou le Senegalais qui se dit musulman et que la purete est contrale dans sa pratique religieuse, ce jour que les tas d imondices et de salete ne seront plus monnais courantes ou banalises . Je peux croire que le changement s est amorce au Senegal. Je value l initiative des premiers samedi du mois pour nettoyer le pays
Cela doit etre un reflexe au quotation.
La salete aux abords de nos villes et villages est Un danger , puisse les des innondation les lessivent de notre mentalite
Mamou Mbaye
USA.
Merci mon ami et frère ,cette période de transition a besoin d’éclairage et de visions prospectives pour faire face aux défis
Alioune Badara
Bravo et merci pour ces éclaircissements grand frère. C’est toujours un plaisir de te lire
Toujours un plaisir de vous lire. Merci pour votre temps et votre plume au service de la nation.
Pour vos nouvelles responsabilités, qu’Allah vous assiste et Bonne chance Kaw.
Salaam Kaaw. Cela fait un bail! Mais je comprends, avec vos nouvelles responsabilités le temps fait défaut.
Que de plaisir et d’honneur de vous lire !
Toujours des réflexions positives, prospectives et au bénéfice du peuple.
A jaaraama Kaaw!
Salaam