L’enseignement en langues nationales, un enjeu majeur pour l’éducation, le développement et la libération de l’Afrique

Scandre HACHEM

Fin observateur de l’actualité nationale et internationale tout en gardant ses idéaux de jeunesse, Scandre HACHEM fut Directeur de bibliothèques en France. Ses activités politiques au sein de différentes organisations lui ont donné une expérience qui en fait pâlir plus d’un. Resté éloigné du pays pendant 40 ans, il retrouve sa terre natale après sa retraite en 2014.

En guise de « préface »

Cela fait plusieurs années que j’ai réalisé la spécificité fondamentale, en ce qu’elle constitue une rupture et une destructuration majeures, structurelles et durables pour l’ensemble de l’Afrique, de la traite transatlantique par rapport aux autres commerces d’esclaves mais aussi par rapport au génocide. Pour renouer avec son histoire, sa mémoire, ses connaissances et compétences, sa créativité, son autonomie et son équilibre interne, l’Afrique devait mobiliser tous les secteurs de la connaissance, non seulement des sciences humaines et sociales mais aussi des sciences dures. Pourtant, après quelques années de maturation de cette spécificité, j’ai commencé à ressentir progressivement un goût d’inachevé. Par ailleurs, depuis mes premières années de lycée, j’étais convaincu de la nécessité de l’africanisation de nos programmes d’enseignement, en particulier en histoire et géographie. Plus profondément, sans chercher à l’étayer de façon rigoureuse, j’y incluais l’enseignement des langues nationales, pas encore en langues nationales, dans ma conscience. Celle-ci m’est apparue après mes années lycée. Mes pérégrinations personnelles des décennies durant m’ont déporté vers d’autres horizons. Mais le travail était resté à l’œuvre, dans un petit coin du cerveau. Réémergé dans la vie en l’Afrique, ce travail à l’œuvre s’est remis à jour et m’a permis d’élaborer une démarche raisonnée pour réaliser l’enseignement dans les langues nationales, que j’ai publié sous la forme d’une Lettre ouverte au Président de la République intitulée « Pour une démarche raisonnée de mise en place de l’enseignement généralisé des langues nationales dans l’Éducation nationale » en tant que nécessité et pièce maîtresse pour une meilleure acquisition et compréhension des savoirs et connaissances transmis à l’école. Ce n’est que très récemment que j’ai compris l’articulation entre la spécificité de l’esclavage transatlantique et l’enseignement dans les langues nationales, levant enfin le goût d’inachevé que j’évoquais plus haut. C’est deux pièces maîtresses comme les deux parties d’un même cerveau. La neutralisation, ou la présence tronquée de l’une ou l’autre, induit un déséquilibre structurel et permanent. C’est l’objet de ce texte qui, pour être complet, doit être relié à La lettre ouverte…, et dont le lien est fourni plus bas*. Certaines formulations peuvent heurter quelque sensibilité. Je les assume. Très sincèrement, après 60 ans de plus ou moins d’ « indépendance », il est largement temps de bousculer les esprits. Et surtout de mettre le doigt sur la spécificité de l’esclavage transatlantique en ce qu’il a constitué ce qu’on pourrait comparer à une lobotomie profonde de l’Afrique. Immédiatement remplacé par la colonisation avec une continuité physique et idéologique du colonisateur, cela a produit un lavage de cerveau dont il faut absolument qu’on se libère. La première condition en est qu’on en prenne conscience et qu’on l’étudie sérieusement et sous toutes les coutures. Pour être féconde et totalement opérationnelle, cette connaissance doit se fonder sur des travaux mis en œuvre dans les langues nationales. Celle-ci ne peut être portée exclusivement par des chercheurs et autres experts, fussent-ils des plus chevronnés, elle doit l’être aussi par des peuples en mouvement et fortement impliqués, produisant ainsi une intelligence collective.

D’où la nécessité de la généralisation de l’enseignement en langues nationales sur tout le cursus scolaire.

On devrait se poser la question de savoir pourquoi les pays européens, même ceux à démographies réduites, disposent d’un enseignement dans leur langue nationale. Certains d’entre eux le pratiquant jusque dans plusieurs langues régionales.

Il en de même des pays asiatiques qui, eux, ont subi le joug colonial et pourtant sont en train de se développer et devenir de véritables puissances industrielles et technologiques, malgré des richesses minières plutôt moyennes. On réduit généralement cette montée en puissance aux coûts dérisoires de leurs charges salariales, à leur discipline et leur entrain au travail…

S’est-on jamais posé la question concernant le rôle de l’éducation et de l’enseignement dans leurs langues nationales, du potentiel démultiplié d’apprentissage, de compréhension , d’abstraction et de créativité que l’utilisation de leurs langues maternelles leur permettent d’acquérir et de cultiver ?

Alors que dans tout le reste du monde, l’enseignement se fait naturellement dans les langues nationales, en Afrique l’enseignement se conçoit et se fait tout aussi naturellement dans la langue du colonisateur. Malgré ses immenses richesses naturelles, surpassant de loin le reste du monde, elle reste à la traîne sur le plan économique, éducationnel et technologique, et l’immense majorité de sa population dans la misère. N’y aurait il pas là une relation entre deux termes qui se nourrissent l’un et l’autre ?

De plus, si l’on admet que le langage structure la pensée, pourquoi botter en touche en appelant à des préjugés comme la paresse, l’indiscipline, la démographie galopante, malgré quelques satisfecit distribués de-ci de-là par les organismes internationaux, accompagnés bien sûr de mises en garde, la carotte ne devant jamais être attribuée sans quelque petit coup de bâton. Si donc le langage structure la pensée, en conséquence il façonne, structure et oriente notre être, d’où vient que nous trouvons naturel que notre enseignement se fait dans la langue du colonisateur, pire, que nous le désirions ardemment, la survalorisions pendant que nombre d’entre nous continuent à dévaloriser massivement nos langues nationales réduites à des dialectes, voire des patois ? Et quand certains d’entre nous tiennent malgré tout à les considérer comme des langues, les trouvent quand même inaptes à répondre à l’enseignement dans le monde moderne. Et comment en serait-on arrivé là ?

Ne serait-il pas après tout le fruit d’une longue histoire ?

 Le commerce triangulaire ou l’esclavage transatlantique

On a quelquefois comparé l’esclavage au génocide, et vu alors soulevée force indignation quand celui-ci s’est référé à la shoah, cette comparaison étant rapportée spontanément et systématiquement au degré de douleur ressentie, et se faire dès lors fustiger pour ce qui est présenté comme concurrence entre douleurs, la shoah s’étant vue attribuée le statut d’expérience unique.

Si comparaison est faite entre les deux drames monstrueux, y compris les autres génocides, à l’exception des peuples autochtones des indiens des Amériques qui, lui, est le seul génocide réussi de l’histoire, que ces peuples ont quasiment disparu, ne laissant derrière eux que quelques spécimens ou toutes petites minorités, la raison devrait se situer à un autre niveau. Quand on compare le génocide, comparaison n’étant pas raison, à l’esclavage transatlantique, on constate que dans le génocide, la destruction du peuple concerné se fait selon une coupe verticale de la pyramide des âges. Ce sont en effet enfants, adolescents, adultes et vieillards qui sont visés, détruits et assassinés. Le reste du groupe, malgré les blessures, les douleurs et autres stigmates lourds, reste sauf avec une continuité dans sa pensée, son histoire, sa mémoire, sa créativité. Quant à l’esclavage transatlantique qui, même si certains chercheurs pensent qu’il est de même nature que les autres esclavages, la coupe démographique a été horizontale, ce sont les adolescents matures et adultes qui ont été visés et soustraits à leurs groupes respectifs. C’est une véritable coupe sociale, là où le monde adulte parachève son éducation et ses compétences techniques, qui est déstructuré de fond en comble et profondément affaibli et très fortement soustrait à son peuple. Cette coupe ayant perduré plusieurs siècles, c’est la continuité de pensée, histoire, mémoire, connaissance, compétence et créativité du groupe qui est brisée et réduite finalement à néant. La discontinuité sociale que cela a produit, amplifié et cristallisé entre enfants et vieillards pour transmettre une éducation mûre, riche et créative a ainsi perduré des siècles durant, les enfants et adolescents appelés à parachever leur éducation d’adultes étant à leur tour réduits en esclavage et déportés outre Atlantique. Le résultat en est que les peuples africains ont perdu progressivement la maîtrise de la connaissance de leur histoire, de leur créativité, de leurs connaissances scientifiques et techniques comme de l’essentiel de leurs compétences dans les divers domaines, à l’exception d’éléments épars et discontinus, et s’arcboutant sur ce qui pouvait encore être préservé, à savoir ses traditions.

Les cerveaux, au bout de quatre à cinq siècles de ces saignées, se sont retrouvés de plus en plus vidés pour accueillir ainsi le colonisateur, qui vient de troquer ses habits d’esclagiste, et qui va remplir ce vide, avec ses préjugés aiguisés et perfectionnés durant les siècles d’esclavage, acceptés comme vérités, pour toujours rabaisser et soumettre, mais cette fois-ci y inculquant enseignements d’êtres inférieurs à quelques subalternes bien choisis, honorés, fiers et reconnaissants de ce statut, et pour qu’ils soumettent à leur tour frères et voisins, ce qu’ils feront avec entrain. C’est naturellement que l’européen blanc (ainsi que leurs cousins américains par extension qui tendent à s’approprier aujourd’hui de cet aura antérieur) est supérieur, c’est naturellement qu’il a raison, c’est naturellement qu’il faut, non pas seulement obéir à ses ordres mais aussi les faire siens. C’est naturellement que des centaines de tirailleurs, sous les ordres de quelques Blancs, vont aller lui conquérir de nouveaux territoires et soumettre leurs habitants. L’esclavage a non seulement saigné l’Afrique pendant près de cinq siècles du meilleur de sa force vitale mais, plus terrible et monstrueux encore, a produit un véritable lavage de cerveau, mais est où est incrustée et solidement ancrée, la toute puissance de cet européen blanc dominant et dominateur, grâce auquel le colonialisme a pu s’installer avec relatifs facilité et confort tout en le refaçonnant à sa mesure et à son dessein, malgré de multiples résistances toutes vouées à l’échec, les plus significatives condamnées à être relativement isolées et combattues par le colon avec l’aide massive d’autres africains, roitelets, petits chefs religieux et autres tirailleurs. Et c’est donc naturellement que nous désirons la langue du colonisateur pour continuer et parfaire son enseignement. Nous pensons dès lors, plus ou moins inconsciemment ou consciemment, colonisateur, satisfaction du colonisateur, attendons et recevons fièrement satisfécits de sa part quand il daigne nous en décerner.

 L’image d’un miroir brisé

Notre vision des choses, du fait même que le langage structure notre pensée, est une traduction perpétuelle de notre être ; or une traduction exprime et trahit en permanence le texte cible. Et c’est précisément cela que l’Afrique devra s’extraire pour espérer entamer véritablement sa libération, ou en tout état de cause, c’en est une ou la pièce maîtresse.

À l’instar des fossiles dont les éléments ont été dispersés par une suite de cataclysmes majeurs et qu’il s’agirait de reconstituer en tenant compte que de nombreux éléments ont été détruits, qui exige pour cela des moyens adéquats et un travail de très longue haleine, l’outil majeur devra être ici l’utilisaton des langues nationales pour retrouver et pénétrer l’essence même de ces éléments éparpillés. Des progrès ont été faits certes, des écrits monumentaux produits, ils resteront lents et donneront la compréhension de ce qu’un miroir brisé et reconstitué pourrait donner comme images. L’enseignement et la recherche en langues nationales sont, à mon sens, une condition sine qua non pour retrouver et donner vie à toute la richesse que l’Afrique recèle et dont les africains ont perdu la mémoire. C’est à travers ce processus qu’elle peut retrouver les chemins vers sa libération et sa souveraineté. C’est aussi à travers cet outil que l’enseignement et l’éducation peuvent donner à l’immense majorité de ses enfants, et non d’une toute petite minorité, certes brillante mais toute restreinte quand-même, une véritable maîtrise de leurs apprentissages, une créativité dans la recherche et la création technologique. Sans parler des dizaines de milliers de jeunes, pour ne citer que ceux-là, sortis, pour une raison ou une autre, à un niveau ou un autre, prématurément de l’école ou n’y ayant quasiment jamais mis les pieds, qui peuplent nos quartiers, qui acquièrent sur le tas des savoir faire, des compétences techniques à partir de rien ou si peu, et qui pourraient les perfectionner s’il leur était possible de disposer d’un enseignement, dans leur langue maternelle, des principes mêmes de leurs activités et des techniques qui les fondent.

Imaginerait-on un instant l’Europe, qui se réclame à cors et à cris de la civilisation judéo- chrétienne, pratiquer son enseignement à l’école en hébreu alors qu’à la maison, dans la rue et jusque dans l’administration, qui parle le français, qui l’espagnol, qui l’allemand, qui l’islandais… Imaginerait-on un instant, que sous prétexte que l’anglais est depuis des décennies la langue dominante de la production scientifique, technologique et des échanges internationaux, l’Europe décide de pratiquer l’enseignement dans ses écoles en anglais ? Si tel devait malgré tout être le cas, le ridicule ne tuant pas, on assisterait à coup sûr à une régression massive et rapide des savoirs de ses élèves, écartelés entre la nécessité d’apprendre et pratiquer une langue étrangère au sein de l’institution scolaire et la pratiquer de la langue maternelle dans toutes les autres sphères de la société. C’est exactement à ce régime là et cette distorsion profonde de leur être que l’on soumet les élèves africains et qu’on leur impose comme une camisole de force. Bien sûr, une petite minorité brillante s’en sortira toujours, difforme et s’extrayant lentement, quasiment sans s’en rendre compte, de ses racines. Une partie significative des couches moyennes supérieures, celles-là mêmes qui intéressent l’impérialisme, afin de faciliter la tâche à leurs enfants dans leurs études, se mettent à leur parler de plus en plus français ou anglais à la maison et dans la vie quotidienne, pour créer une continuité avec la langue de l’école et de moins en moins leur langue maternelle qu’ils délégueront à leurs domestiques, aggravant ainsi sa dévalorisation. Ces couches moyennes supérieures, génération après génération, deviennent progressivement étrangères à leur peuple.

Déperditions de savoirs, de compétences, de génie créateur et confusions de repères, ce tableau paraît bien sombre, c’est pourtant ce qui est à l’œuvre, que nous dénonçons et moquons chez nos dirigeants lorsqu’ils affichent leur faiblesse patente dans la maîtrise du français, chose devenue courante jusque dans nos universités. Nous en cherchons les causes dont certaines sont probantes, ignorant qu’il y en a une essentielle, la distorsion entre la langue de l’école et la langue maternelle, nous abritant derrière le fait que les anciens maîtrisaient le français. Pourtant, malgré ses lacunes, nous sommes fiers de ce système pour lesquels nous nous battons pour y inscrire et faire rayonner nos enfants, fuyant de plus en plus l’école publique pour chercher leur salut dans les écoles privées.

Cette distorsion, avec la production des insuffisances relevées, est inhérente au système d’enseignement en cours fondé sur l’utilisation de la langue du colonisateur en lieu et place des langues nationales. Nul besoin des productions de Hollywood et leurs avatars locaux pour nous déporter hors de nous-mêmes.

Jusqu’à présent, les recherches et applications sur les langues nationales restent essentiellement de l’ordre individuel ou associatif, sans véritable relais des pouvoirs publics sinon que de faire un peu de mousse à certaines occasions pour s’autosatisfaire et briller quelques instants sous les lampions.

Une demande forte pourtant voit le jour, se fortifie et se fait entendre, jusque dans le cursus scolaire comme dans les administrations où l’on parle où l’on parle dans l’entre-soi les langues nationales, réduisant, déshabillant le français de son aura pour le réduire de plus en plus à son usage administratif, ce qui veut dire peu de chose en termes de maîtrise et de richesse. Face à cette lame de fond, conscients de l’enjeu de l’enseignement en langues nationales la langue, nous risquons de voir étaler moult raisons de laisser perdurer ce blocage, avec un risque fort de laisser émerger des réponses qui sont en réalité des voies de garage, si les pouvoirs publics continuent de regarder ailleurs ou faire l’autruche. Il serait temps, voire urgent, qu’enfin, ils se retroussent les manches et prennent à bras le corps l’engagement et la définition d’un programme ambitieux et complet de réalisation de l’enseignement dans les langues nationales (1).

L’Afrique dispose de toutes les compétences nécessaires et de l’essentiel des moyens pour un tel projet. Seuls quelques moyens supplémentaires et à notre portée auront besoin d’être fournis. Nul besoin d’aides extérieures, de quelque puissance qui soit. Pour être efficace, il est nécessaire de le réaliser sur la durée, en commençant par le pré scolaire et le cours préparatoire, puis de progresser classe après classe, année après année. Cela permet de le parfaire, d’évaluer les difficultés et les moyens de les surmonter, de forger, acquérir et transmettre les outils pédagogiques, établir au fur et à mesure les programmes adéquats en se fondant sur l’expérience acquise, …

Il suffit juste de le vouloir.

Scandre HACHEM

Le 07/10/2022

scandre1@hotmail.com

(*) https://www.senenews.com/actualites/societe/lettre-ouverte-au-president-de-la- republique-par-scandre-hachem_291918.html

(1) Cela n’exclut pas l’existence d’écoles Internationales appelées à enseigner dans une langue étrangère. Il devrait simplement leur être imposé un nombre d’heures précises pour l’enseignement de langues nationales dès la primaire en tant que seconde langue à l’instar de l’anglais, espagnol, arabe ou autres langues dans nos écoles actuellement.

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